Après la Bolivie, j’arrive dans le dernier pays de mon voyage. Et oui, déjà, c’est passé vite, super vite, beaucoup trop vite. Mais ce pays a énormément à m’offrir, le voyage n’est pas encore fini !
Après quelques mois de bougeotte et de backpacking, j’ai changé ma manière d’aborder un pays. Je préfère largement rester plusieurs jours dans peu d’endroits, plutôt que plusieurs endroits en peu de jours.
Je suis arrivé à São Paulo le 7 juillet, et ai été merveilleusement accueilli chez Mathilde, une très bonne amie de l’ESTP qui habite à São Paulo depuis maintenant 3 ans. En étant chez elle, j’ai pu profiter vraiment de cette grand ville, tant du point de vue purement touristique que du point de vue humain. Avant de partir dans l’inconnu, elle m’a même donné des petits cours de brésilien (portugais, plus ou moins).
São Paulo est une grande ville, habitée par les quatre coins du mondes, mais également par les extrêmes de richesse. On croise alors des mélanges d’ethnies parfois dans des bars chics, parfois sur des cartons au milieu de la place centrale historique, dans l’indifférence générale. Et ne ne sont pas 3 malheureux dans un coin, non, ils sont présents partout, et l’impression que ça donne est que c’est normal, qu’il faut l’accepter et qu’il faut vivre avec. C’est assez perturbant.
Cela dit ça reste quand même vraiment beau lorsqu’on visite la cathédrale, la place centrale ou lorsqu’on se promène dans les larges avenues piétonnes.
São Paulo est également une ville de référence pour tout ce qui concerne le street art. Dès qu’un mur s’y prête, de magnifique fresques viennent le décorer. Certains quartiers sont réputés pour cet art, tel que le Beco do Batman.
En plus de tout ça, j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de monde grâce à Mathilde, des brésiliens, des français, et d’autres personnes de diverses nationalités. Mes premiers balbutiements de portugais était extrêmement laborieux, et je ne comprenais pas un mot, mais maintenant tudo bem (enfin …). Et puis j’ai découvert de la nourriture locale, délicieuse, mais je ne me souviens jamais des noms. Que ce soient des sortes de pastels, des panés de viandes avec purée de pois, ou des gourmandises de desserts, je me suis régalé.
Une des amies de Mathilde m’a même offert un mini-monde. Trop mignon. C’est une petite plante, touuuute petite, qui va prendre, doucement.
Après São Paulo, je suis allé à Rio de Janeiro. Cette ville mythique avec le Christ imposant veillant sur la ville du haut de sa montagne. Cette fois-ci en auberge, j’ai rencontré plusieurs personnes étrangères avec qui j’ai partagé ces différentes visites et différents treks. La ville m’a semblée moins ostentatoire de pauvreté, mais je ne suis peut-être pas allé partout. J’ai aimé m’y promener, m’y perdre, découvrir des endroits inattendus, comme ce concert de musique classique. Nous étions 3 à arpenter la ville et avons entendu de la musique. En entrant, on tombe sur ça. Superbe.
Grimper à pied pour avoir la vue du Christ qui surveille Rio de Janeiro était une chouette expérience. Je n’avais plus de batterie sur mon appareil, mais j’attends les photos des personnes avec lesquelles j’étais à ce moment là. Nous avons également grimpé les escaliers connus de Rio appelés Escalier Selarón. Colorés en mosaïque, on trouve des drapeaux, des histoires, des visages, des pays. Touristique, certes, mais ça valait le détour.
Puis j’ai énormément apprécié prendre le téléphérique pour atteindre le sommet du pain de sucre, ou Pão de Açúcar et profiter de la vue imprenable sur la baie, la ville, et le coucher de soleil.
Ah, et Copacabana, plage connue de tous, dans Rio, à 5 minutes du centre, au pied de Pão de Açúcar, justement.
Il fait bon vivre là bas, les paysages sont magnifiques, la samba fait partie intégrante de la vie des habitants, la plage dans le centre, les montagnes et les vues qu’elles offrent, ainsi que la vie grouillante, les marchés, les restaurants, les bars.
La Cathédrale de Rio nous a surpris avec son architecture conique, aux allures de bunker vue de l’extérieur, mais majestueuse une fois au centre, à l’intérieur.
Les JO n’ont pas commencé, mais on voit que les travaux sont en cours. Ils ont d’ailleurs quand même l’air bien en retard.
Il est temps de filer, et ce n’est qu’après 29h de bus que je suis arrivé à Salvador, au nord de Rio sur la côte. Ici j’ai rencontré un ami de Mathilde, Mathieu, qui m’a également accueilli comme un roi. Je suis resté quelques jours dans cette ville en allant me promener dans le centre et sur la côte pour profiter du coucher de soleil, mais je suis rapidement parti pour passer deux semaines dans un village en presque totale autarcie.
Vale Do Capão, une des plus belles expériences humaines et sociétales de mon voyage. C’est un petit village à 6h de bus de Salvador, dans les terres, qui est habité par les gens qui ont un raz-le-bol de la société de consommation, du stress des grandes villes. Ici, c’est paisible, ça respire au rythme des tam tam, guitares et didgeridoos, des chants et des treks. Car oui, en plus de cette atmosphère reposante hors du temps, ce village se trouve en plein milieu de la Chapada Diamantina, emplie de montagnes aux allures étranges mais imposantes, sortant de nulle part, creusées par des rivières et cascades féeriques, parfois magiques.
Faire du trek et du camping seul en autonomie dans ce lieu était bouleversant de beauté et de surprises. Un vrai régal pour les yeux, les oreilles, les sensations, et un bon exercice physique quand on a 16kg sur le dos et qu’on grimpe et dévale plusieurs petites montagnes. J’ai pu découvrir la cascade Fumaça, cascade de 240m qui, à cause des pressions et du vent, n’atteint pas le sol, mais au contraire s’envole dans les airs.
Je peux vous dire qu’être au bord de cette falaise abrupte, au dessus de 240m de vide, ça fait des petits gouzougouzoux dans le ventre. Oui, des gouzougouzoux, et oui c’est un x à la fin parce qu’il fait partie des exceptions « bijou caillou chou genou hibou joujou pou gouzougouzou », j’ai décidé.
Dans différents treks, j’ai également vu des eaux aux reflets rubis
Mais aussi des vues imprenables sur la Chapada, des mi-cascades
Je suis même allé me perdre dans un endroit complètement sauvage non balisé pour remonter une rivière qui coulait sous d’énormes pierres.
Entre chacun de ces treks, j’étais dans un camping (Seu Dai) avec ma petite tente, que je ré-installais à chaque fois, accompagné d’un petit chat qui me sautait dessus dès que je revenais. Trop chou (pas dans le sens « un chou », comme j’en parlais avant).
En cumulé, c’est un mois qui s’est écoulé, et j’ai aimé pouvoir profiter de ces différents endroits au maximum, en m’imprégnant de ces lieux, de leurs modes de vie tous distincts mais complémentaires. Une superbe expérience, et des premiers pas de samba qui font leur apparition. Yes baby.
11 août 2016 at 15 h 07 min
viens mon chou, mon bijou, mon joujou, sur mes genoux, et jette des cailloux à ce hibou plein de poux
11 août 2016 at 15 h 14 min
[…] pour avoir des gouzougouzoux
11 août 2016 at 15 h 15 min
Well done ! Hâte de te voir ma poule ! Tant de choses.. Tant de souvenirs..
U-N-I-Q-U-E !
11 août 2016 at 16 h 32 min
Trop génial encore une fois et bientôt cnest ta barbe qui va te faire des gouzougouzoux sur le nombril
A plus sur Paris
Bisous