Aujourd’hui, c’est un petit article qui me servira plus de stockage de photos qu’autre chose. Après Guilin et Yangshuo, j’ai pris un long train de 28h (hard seat, bobos fe-fesses) pour aller directement à Pékin. Je ne suis malheureusement pas resté très longtemps puisque je devais attraper mon avion à Shanghaï quelques jours après. Donc après une journée de promenade dans la ville, et une autre sur la muraille de Chine, voici quelques photos en vrac.
Après deux essais infructueux, j’ai abandonné l’idée d’essayer de déambuler dans la citée interdite. Du fait son fort intérêt tant visuel que historique, plusieurs heures de queue étaient nécessaires pour accéder au Saint Graal, et je n’avais pas envie de perdre ces heures alors que je n’avais que peu de temps à consacrer à la ville. Je me suis donc contenté de la place Tian’Anmen et des grandes avenues alentours.
J’ai beaucoup, beaucoup marché, mais malgré ça je n’ai pas trouvé de « petit centre historique », de « petites ruelles mignonnes et authentiques ». Non, c’était une succession de grandes avenues et grands boulevards sur plusieurs kilomètres.
Le lendemain, direction la muraille de Chine. Il existe différents spots pour la visiter. On peut trouver des morceaux de murailles totalement rénovés, d’autres à l’abandon. Le premier a l’avantage de restaurer la splendeur de l’édifice tandis que le deuxième permet une visite authentique. J’ai opté pour un mélange des deux, afin d’avoir le meilleur des deux mondes. C’est la partie appelée Huanghuacheng qui m’a séduit.
J’ai choisi la méthode locale pour l’atteindre : Bus locaux ! Je me suis d’ailleurs planté lors d’un changement à l’aller, et je me suis retrouvé au terminus d’une ligne, sous une autoroute. Après de longues tentatives de discussions (qui n’ont finalement servi à rien) j’ai pris le bus dans l’autre sens pour revenir à mon point de départ, et comprendre que le bus que je devais prendre était le seul qui n’avait pas de numéro.
Après 3h de transport, me voilà face à ce bout de muraille à l’écart des touristes, avec une partie piétonne rénovée et une vue sur des parties intactes. J’étais seul. Tout seul.
Je peux vous dire que ça fait tout drôle de fouler cette muraille chargée d’histoire.
Oh, et petite info, elle n’est pas du tout visible depuis la lune. Sa largeur est d’environ 8 mètres. Voir la muraille depuis la lune, c’est équivalent à voir un cheveux sur une boule de 80 mètres de diamètre, à une distance de 4.5 kilomètres. Bon courage.
Allez, direction le Japon !
29 mars 2016 at 18 h 50 min
PAs l’air de faire chaud sur la muraille …et bravo pour la photo de la muraille : on voit tjs la Chine avec des milliers de gens sur les photos ! bises et bonne route
Ame