Après la Nouvelle-Zélande, me voilà arrivé à Tahiti, en Polynésie Française. Ça roule à droite, ça parle français. Étonnamment, je suis complètement déboussolé. Mais les 5 jours que j’ai passés ici ont été un réel bonheur, en immense partie grace à la tante de mon pote Tanguy: Claire.
Lorsque j’arrive à l’aéroport, le choc de température est immédiat. J’ai quitté les 5°C de Franz Josef Glacier pour me retrouver dans les 30°C de Papeete, capitale de la Polynésie Française. Claire m’attendait à l’aéroport, et en plus nous avons eu la chance d’assister à une danse Tahitienne, en l’honneur d’on ne sait pas trop qui. Bref, parfait!
Je suis donc accueilli par Claire dans son appartement qui est à 30min à pied du centre ville. C’est top parce qu’elle habite ici depuis des dizaines d’années, donc j’ai eu le droit à plein d’explications sur énormément de choses, des bons conseils, des rencontres vraiment chouettes, c’est également un plus parce que c’est gratuit, et les auberges ou pensions à Papeete coûtent la peau de Luc (Oui, tu suis bien, c’est pas la première fois que j’utilise cette expression).
Les deux premiers jours, il faisait malheureusement un temps pas incroyable, nuages et pluie. Donc j’ai fait un rapide tour dans Papeete pour découvrir le coin. La ville en soit n’est pas extraordinaire de beauté, elle donne sur un gros port de commerce avec des portes-containers, mais quand on se retourne, les montagnes sauvages verdoyantes derrière la ville rendent le paysage atypique.
Le troisième jour, je décide de grimper en haut du mont Aorai, culminant à 2066m. Le temps est encore gris, mais je tente quand même ma chance. Il va falloir faire attention, parce qu’à Tahiti, il n’y a pas de balisages, les chemins de randonnées ne sont pas entretenus. C’est assez wild.
Au début, départ 7h, c’était très agréable, je montais doucement, en apercevant petit à petit Papeete, puis Moorea, île en face de Tahiti. Puis vient le moment où la végétation reprend ses droits. J’étais en short, avec des petites chaussettes donc impossible de me protéger les jambes. Pendant les 2h qui suivaient, les paysages étaient certes magnifiques mais les branches mortes, les ronces et les fougères séchées me lacèrent doucement mes guiboles. Je ne renonce pas, et j’arrive au premier refuge, simpliste, mais qui a le mérite d’être là.
A ce moment, une pluie commence à tomber pendant un petit quart d’heure, histoire de rendre le chemin déjà peu praticable encore plus glissant. Lorsque cette averse se termine, je reprends le chemin. Je suis sur la crête, c’est assez impressionnant car il y a du vide de chaque côté. Enfin, je ne le vois pas trop à cause de la hauteur de la végétation, mais lorsque je regarde mes pieds, je vois bien que je n’ai pas le droit au faux pas. J’essaie de voir le sommet, mais il est bien caché derrière un épais nuage.
Cependant, je peux apercevoir Le Diadème, cette couronne rocheuse qui surveille la valée.
Après 1h30 de marche, en m’enfonçant de plus en plus dans la brousse, mes jambes me lancent, et je m’enfonce dans un brouillard. La végétation devient tellement dense que je ne sais plus trop quel chemin prendre.
Je décide alors de faire demi-tour, et redescends doucement, en prenant le temps à chaque pas d’écarter les ronces qui s’enfoncent doucement dans mes jambes.
J’arrive au départ du trek à 14h, au Bélvédère. Je profite d’une bonne bière, rencontre un Américain qui pourra me descendre en voiture pour le reste (qui n’est que de la route), et je découvre également des toilettes comme je n’en avais jamais vues. Assis sur le trône, vous avez un bureau, calepin et feutres pour dessiner face à une baie vitrée qui donne sur la valée. Amazing.
Cette rando était donc magnifique pour les vues que je pouvais avoir, mais le chemin était vraiment difficilement praticable, d’autant plus que le temps n’était qu’à moitié clément.
Le soir, Claire avait acheté de la nourriture locale délicieuse, c’était un vrai délice.
Ce n’est que le lendemain que nous avons un temps magnifique. Parfait, car nous allons prendre le ferry en direction de Moorea pour rejoindre la fille de Claire et son mari, Michael. Et là, c’est une succession de vues magnifiques, de bungalows sur l’eau, de lagons d’eau turquoise, de myriades de poissons scintillants. Un vrai enchantement.
J’ai pu faire du canoë, du snorkling avec les poissons dans ces eaux plus claires qu’un lac de montagne, le tout avec de l’eau de coco, dans un bungalow sur piloti.
Lorsque la journée s’achève, nous revenons vers Tahiti, en laissant derrière nous Moorea qui accroche les nuages.
Le dernier jour, en grande partie sous le soleil, était également génial. Le matin, Claire et moi avons rejoint sa fille Nathalie et Michael, ainsi que leurs deux enfants pour aller faire du bateau. On a commencé par aller voir les dauphins, il y en avait énormément, cependant lorsque je suis allé à l’eau pour tenter de les voir de plus près, ils ont commencer à plonger, les saligauds. Donc pas de photos, malheureusement.
Ensuite direction un banc de sable, loin des côtes. Une eau encore parfaitement claire, une température à faire cuire un oeuf, des poissons, que du bonheur. Enfin, Michael nous a conduit vers un lieu d’épaves. Deux grandes barques au fond de l’eau ainsi qu’un … avion biplace. Je me croyais dans un décors de film. La visibilité sous l’eau était parfaite, l’avion fantomatique gisant au fond de l’océan m’a émerveillé.
Nous rentrons finalement au port, et disons au revoir au 4. Je les remercie chaudement du fond du coeur pour le temps qu’ils m’ont consacré et pour les expériences qu’ils m’ont permis de vivre pendant ces deux jours. Innoubliable.
Claire me propose de faire le tour de l’île de Tahiti en voiture. Nous nous arrêtons voir des cascades, des sources d’eau, ainsi que le trou du souffleur, tube volcanique dans lequel l’eau s’engouffre en compressant l’air, jusqu’à explosion et rejet puissant de l’eau vers l’extérieur.
Nous finissons alors la journée chez Pascal, un ami de Claire, qui a une maison un peu en hauteur. Pascal, sa femme Mana et leur accueil plus que chaleureux ont fait que j’ai passé un délicieux moment pour cette dernière après-midi à Tahiti. De même, un grand merci à eux.
Il est temps d’aller à l’aéroport pour prendre un avion en direction de l’Île de Paques. Encore de belles journées devant moi.
Mais je voudrais finir en disant que je ne pourrai jamais remercier assez Claire pour ce qu’elle a fait pour moi pendant ces 5 jours. Un accueil comme si je faisais partie de sa famille, la volonté de tout me faire visiter, de me simplifier la vie en me promenant en voiture à droite et à gauche. Ces 5 jours ont été parfaits en grande partie grâce à elle, et je tenais vraiment à lui dire un énorme merci, merci, merci.
23 mai 2016 at 16 h 08 min
cool super ton article mais attention ! on dit « Vahine » pour les femmes sinon tu vas les vexer 😉 Et tu es aussi sympa que Tanguy, ce fut donc un plaisir de t’accueillir.
Bonne continuation avec lui, j’ai hâte de voir la Patagoni
24 mai 2016 at 13 h 23 min
C’est modifié 😀 Super séjour, vraiment des tops souvenirs. Je suis avec Tanguy depuis hier, on t’embrasse!
23 mai 2016 at 19 h 09 min
Au top avec la famille !
Du coup j’ai encore plus adoré lire cet article ! 🙂
Et ça donne bien envie d’y retourner aussi :p
23 mai 2016 at 23 h 11 min
Trop génial de lire ça, trop contente que tu ai pu découvrir Tahiti avec Claire et nos cousins !
Un peu jalouse quand même que tu ai rencontré les garçons avant nous … 😉
24 mai 2016 at 13 h 23 min
Trop choupis les deux ! <3
24 mai 2016 at 0 h 40 min
la maison sera toujours grand ouverte et si tu as des amis qui veulent découvrir la polynésie française ils seront le bien venue nous avons passé un moment tres agréable mais cours !!nous te souhaitons que du bonheur pour la suite de ton périple nous t’embrassons Mana pascal
24 mai 2016 at 13 h 24 min
C’était une immense joie que de vous connaitre, et de la même manière si vous passez à Paris, my home is your home, envoyez moi un message et je vous accueillerai avec grand plaisir!
24 mai 2016 at 7 h 14 min
Pluie, Paris… Comment te dire : ce petit coup de Tahiti au reveil etait genial . Bises et surtout bonne ile de Paques
24 mai 2016 at 13 h 25 min
Courage ! Je viens d’arriver en Patagonie. Je me rapproche de vous niveau températures ! 😀