Après Tahiti, je suis allé à l’Île de Paques. Cette île chilienne est située à l’ouest du Chili, loin, assez loin. Elle n’est pas bien grande, mais le peu de surface disponible est plein d’histoire, de surprises, de paysages, de wilderness. Et moi, ça, j’adore. Je ne suis resté que quelques jours sur cette île, mais ces jours étaient extrêmement riches.
J’ai commencé par une promenade d’une journée à pied sur la partie nord ouest de l’île, appelée le complexe de Tahai. J’ai commencé par longer la côte pendant quelques heures, puis je suis revenu dans les terres. Au tout début de cette escapade, j’ai rencontré un chien errant (il y en a énormément) que j’ai trouvé sympathique. On a joué une ou deux minutes ensemble, puis il m’a suivi pendant les 5 heures qui ont suivi. Je vais donc continuer l’histoire avec « nous », au lieu de « je ».
Nous (le chien et moi) sommes d’abord allé le long de la côte. C’était très sauvage, nous étions les seuls.
Nous avons découvert ces Moais, grandes statues de pierre taillées en forme de visages allongés avec de longues oreilles, faisant dos à la mer, comme (presque) l’intégralité des Moais de l’île.
On ne sait pas trop quand elles ont été construites ni comment elles ont été déplacées. L’estimation étant entre 400 et 1200 après JC. Comme disait Gad Elmaleh, « Ce n’est plus une fourchette, c’est un rateau ».
En entrant un tout petit peu dans les terres, nous avons pu découvrir les seuls 7 Moais qui font face à la mer. Il est supposé que ce sont les tout premiers Moais qui ont été mis en place sur l’île. Ils sont intacts, impassibles, de vrais gardiens.
Sur le chemin du retour, c’était toujours paisibles, avec des paysages sauvages à perte de vue, des volcans ici et là qui dominent à l’horizon. Un vrai régal.
Une fois arrivés au village, j’avais faim, j’ai acheté de quoi me restaurer, mais j’ai également pris quelques bananes et des saucisses pour partager mon repas avec mon chien, qui me suivait toujours, avec qui j’ai bien rigolé. (Oui, il était poilant, sans mauvais jeu de mot). D’ailleurs, je l’ai appelé Sid. Ouais, parce que quand je lui disais « Sit!« , il avait l’air de se reconnaitre. Alors après une longue et savante recherche, je l’ai appelé Sid.
Le lendemain, je me suis levé tôt pour profiter du spectacle assez connu de l’île, le lever de soleil sur les 15 Moais, ou Tonariki. Je suis parti à vélo à 5h30 du matin, suis arrivé sur place vers 6h30, et ai attendu une demi heure pour pouvoir entrer dans le complexe. C’était la pleine lune, je l’apercevais en train de se coucher à l’horizon, superbe. Puis c’était au tour du soleil de commencer à éclairer le ciel. Les silhouettes imposantes de cette barrière de Moais commencent à se dessiner, jusqu’à devenir des ombres menaçantes devant un ciel jaune orangé. La scène était surréaliste.
Par la suite, direction Rano a Raraku, anciennes carrières de pierres dans lesquelles les Moais était taillés à même la roche. On y trouve donc des Moais en construction, ainsi que d’autres qui n’attendaient que d’être transportés. Encore une fois, c’est assez impressionnant de voir et comprendre comment ces statues géantes ont été créées grace à cette photographie temporelle qui me permet de faire un retour dans le temps.
Outres ces Moais, sur lesquels nous n’avons pas le droit de marcher (il est toujours bon le préciser) …
… J’ai continué à arpenter l’île à vélo. Je n’avais malheureusement pas toujours mon appareil sur moi, mais les volcans sont tous plus imposants les uns que les autres, on découvre parfois des petits coins de paradis cachés des regards des rares touristes. L’île est déjà bien préservée, mais pour peu qu’on emprunte des chemins un peu escarpés, on découvre parfois des petits bijoux comme cette double plage de galets et de sable avec une eau pure et claire.
Ces quelques jours sur l’île de Paques étaient donc très denses, c’est un endroit vraiment bien préservé, il n’y a qu’un avion par jour qui est autorisé pour le transport touristique. Les routes sont très praticables, donc partir à la découverte des richesses de cet endroit à vélo est idéal.
Une petite dernière photo, à l’aéroport de Santiago, escale avant la Patagonie. On aperçoit la Cordillières des Andes dans le fond, j’avais envie de la partager.
À très vite pour de nouvelles aventures!
5 juin 2016 at 14 h 34 min
C’est impressionnant cette vue des Moaus au levé de soleil ! Merci pour tous tes articles Romain, on a l’impression d’être dans ton sac à dos à chaque lecture ?
5 juin 2016 at 15 h 48 min
J ai toujours voulu aller dans cette île si mystérieuse !!! Quelle chance! Tu mérites vraiment toutes ces merveilles ! Gros bisous
5 juin 2016 at 16 h 12 min
Génial, magnifiques photos et lol pour les chiens, c’est vrai que c’est impressionnant et encore plus au Chili
et ta double plage, je ne l’ai pas vue ! trop belle
bonne suite de trip, bisous
6 juin 2016 at 7 h 46 min
Toujours de si belles photos et de belles rencontres même des plus inattendues !
Merci encore Rom c’est vraiment un plaisir de suivre tes pas. Des bises !
6 juin 2016 at 11 h 02 min
Je suis tes aventures discrètement depuis le début mon Rom… Il est temps de te laisser un commentaire quand même.
Tes articles sont émouvants parfois, drôles tout le temps, et tes photos magnifiques (ta photo du sunrise sur les Moais est absolument splendide).
Bravo pour ta persévérance cousinou, je sais que c’est pas toujours facile d’écrire un blog. Et merci, j’adore te lire, et je pense que je ne suis pas la seule!
Des gros poutounes mon Rom ! Régales toi bien !
6 juin 2016 at 19 h 36 min
Que dire cher cousin 🙂 toujours auss agréable à lire, des photos toours plus belles les unes que les autres ! Quel voyage et comme a dit Achilou, merci de nous porter dans ton sac à dos partout où tu vas !
Fantastique souvenir ce blog !!